Tuesday, December 21, 2010

Retour du Super Cycle des matières premières


Depuis cet été, les augmentations de prix des métaux bruts sont-elles justifiées par les fondamentaux ? Les prix des matières premières ont effectivement fortement rebondi depuis l’implosion de l’économie à la fin de l’année 2008. Le cuivre, souvent considéré comme le baromètre des matières premières, après avoir perdu 68 % entre juin et décembre 2008,a rebondi de près de 200 %. Il se trouve donc très proche de son niveau d’avant lacrise. Cette dernière n’est en fait probablement pas finie, mais la demande des matières premières est en hausse alors que la production patine. La hausse de la demande est bien sûr explicable par l’appétit glouton des pays en voie de développement – la Chine en tête - et leur poids dans la consommation des matières premières est dorénavant bien supérieur à celui des économies développées. Leur croissance, combinée à une amélioration des conditions économiques en Europe et surtout aux Etats-Unis (comparativement à une base 2009 très basse), fait que, dans une environnement de faibles stocks de matières premières, il est nécessaire que les prix augmentent pour inciter de nouvelles mines à ouvrir, or il peut s’écouler de cinq à dix ans entre la découverte d’un gisement et sa mise en production…   Le « super cycle des matières premières » est-il de retour en force après la crise ? Le cycle de forte consommation de matières premières dans lequel nous sommes n’est probablement pas près de s’achever et les volumes en jeu sont colossaux. L’appellation de « super cycle » n’est donc pas une exagération. Le meilleur moyen de se convaincre que ce cycle va durer est d’observer que la consommation annuelle par habitant en Inde et en Chine est encore très faible pour la plupart des matières premières, et qu’elle va augmenter au fur et à mesure que la richesse augmentera, entraînant des changements de mode de consommation (plus proches des nôtres) et des besoins en infrastructure. Ces évolutions sont fortement consommatrices de matières premières.   Mais où en sommes-nous ? On compte en Chine 80 voitures pour 1 000 habitants (contre 800 pour 1 000 aux Etats-Unis) et une consommation de trois barils de pétrole par an et par habitant. Ces données sont encore plus faibles en Inde, probablement en retard de dix ans par rapport à laChine en termes de développement. Sans attendre un rattrapage total, une augmentation de ces données nous semble inéluctable. Or, comme elles concernent des milliards de personnes, elles ont un impact énorme sur la demande globale…   Le nouveau plan à cinq ans de la Chine, plus orienté sur la production de biens de consommation, permettra t-il de soutenir la demande de métaux au même niveau que le précédent ? Les détails du nouveau plan chinois (2011-2015) ne sont pas encore connus, mais les lignes directrices permettront de favoriser la consommation interne, d’améliorer l’accès à la santé...

Source : www.usinenouvelle. com  /  Daniel Krajka

Thursday, November 18, 2010

Projet de loi de finances pour 2011


S'agissant de la France et concernant son projet de loi de finances pour 2011, ce dernier a été adopté en 1ère lecture par l'Assemblée nationale ce 17 novembre 2010.

Les apports exhaustifs sur ce lien du site de l'Assemblée :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0555.asp

Thursday, November 4, 2010

Une appréciation toujours croissante du prix de l’or

Dans le graphique ci-dessous, il apparaît que nous sommes entrés en 2001 dans un cycle de hausse des matières premières. Ce cycle pourrait se poursuivre puisqu’il s’étale sur dix-sept ans en moyenne.
La hausse pourrait ainsi encore s’étirer sur un peu moins d’une dizaine d’années.
Rien ne semble se mettre en travers de la hausse de l'or. Le métal précieux a en effet maintenant largement dépassé les $ 1 300 l'once alors que, pendant longtemps, la barre des $ 1 000  semblait constituer une frontière infranchissable. De nombreux spécialistes prédisent le franchissement du cap des $ 2 000 l'once d’ici peu. John Paulson, fondateur du fonds éponyme, s’est ainsi risqué à envisager un prix de l'once dépassant les $ 2 400 en 2012, voire les $ 4 000 dans le cas d’une envolée de la demande chez les investisseurs.
D’autres gérants spécialisés dans l’or et les matières premières, tel Jean-Philippe Roos, co-gérant du fonds Fructifonds International Or chez Natixis Asset Management, pense que le marché sera suracheté à très court terme. Leur opinion demeure toutefois minoritaire.

Monday, September 20, 2010

France et Suisse mettent fin au secret bancaire


L'Assemblée nationale a adopté jeudi un projet de loi qui prévoit l'obligation pour les deux pays de s'échanger des informations en cas de fraude fiscale.
C'est la fin du secret bancaire. La France et la Suisse étaient en conflit, après que Paris avait récupéré plusieurs milliers de noms de contribuables français soupçonnés de fraude et provenant de données volées par un informaticien français à la banque HSBC de Genève. Depuis, Paris a restitué les données à la Suisse. Jeudi, l'Assemblée nationale a officialisé un accord entre les deux pays.
Le projet de loi prévoit que lorsque l'administration française souhaitera obtenir des informations sur un résident fiscal français, soupçonné d'évasion ou de fraude fiscale, la Suisse ne pourra plus lui opposer son éternel secret bancaire.La Suisse espère intégrer le G20
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié cet accord d'«important» car «il vise tous les impôts et toutes les personnes». «A partir du G20 (de Londres en avril 2009, ndlr), notre action a porté ses fruits», s'est-elle félicitée. «Plus d'accords ont été signés en dix-huit mois qu'au cours de la décennie précédente», a-t-elle précisé.
Trois mois après que le gouvernement suisse a transféré vers les Etats-Unis des données de clients de la banque UBS accusés d'évasion fiscale, cet accord confirme la volonté de la Suisse de ne plus figurer sur la «liste grise» des paradis fiscaux établie par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et ainsi d'espérer pouvoir intégrer le G20.

Source : Le Figaro

Friday, August 20, 2010

Faible impact de Bâle III sur la croissance


Un délai d’adaptation plus long peut atténuer les effets négatifs des exigences renforcées.


Le Comité de Bâle veut lui-même faire face aux reproches d'entraver la croissance par des exigences réglementaires excessives. Le besoin des banques d'améliorer leur couverture en capital propre a contribué au blocage des liquidités à priori destinées à la relance des investissements par les entreprises grâce à des conditions de prêt bancaires favorables. Le rapport intermédiaire du groupe d'étude sur les effets macroéconomiques de Bâle III arrive toutefois à la conclusion que l'impact du renforcement des exigences en capital et en liquidités sur l'évolution du PIB reste modeste. Tout en admettant qu'un délai d'adaptation trop court aurait en effet pour conséquence de restreindre à nouveau l'approvisionnement de crédits. «Une période de transition plus longue peut atténuer l'impact de manière substantielle, permettant aux banques de s'adapter en retenant du bénéfice, en émettant des actions, en changeant la structure de leurs passifs etc.», note le rapport publié hier. Il réitère aussi la conviction profonde qu'une capitalisation plus solide des banques «peut renforcer la confiance dans la stabilité à long terme du système financier»
                                                                                               Source : www.agefi.com

Wednesday, July 21, 2010

France / Suisse: plus d’un siècle de relations fiscalement tendues


«Le problème de la fiscalité a toujours été un contentieux plus ou moins discret entre la France et la Suisse.» Ancien ambassadeur de Suisse à Paris jusqu’en 2007, François Nordmann ne croit pas si bien dire. A l’image d’Eric Woerth l’an passé, le Gouvernement français cherche depuis au moins un siècle à mettre la main sur les fortunes dissimulées au fisc et réfugiées en Suisse. Or, jusqu’ici les autorités fédérales et les banquiers helvétiques sont parvenus à contenir les visées de Paris. Surtout en raison de la faiblesse de l’adversaire.
Cette thèse, l’historienne Janick Schaufelbuehl* la soutient dans un article paru il y a peu et qui s’appuie sur un travail de doctorat sur les relations économiques entre la Suisse et la France au siècle dernier (La France et la Suisse, ou la force du petit, Presses de Sciences Po, 2009).
Ainsi, après un scandale bancaire dans les années 30, une offensive massive contre la place financière suisse prend place avec l’arrivée à l’Elysée du Front populaire. L’enjeu? Inclure dans un traité entre ces Etats une clause d’assistance administrative en cas d’évasion fiscale. Berne refuse. Pour que Paris comprenne, les autorités suisses menacent de bloquer un emprunt de 200 millions de francs auprès du Crédit Suisse et de la Société de banque suisse par le Trésor français pour bâtir ses chemins de fer.
A d’autres occasions, l’usage de l’arme du crédit et de l’accès au marché des capitaux suisses va convaincre Paris d’oublier Berne. Mais, tout au long du siècle dernier, un second facteur joue en faveur des Suisses: «Etant donné que les très grandes fortunes, les élites économiques et politiques et des membres du Gouvernement français étaient impliquées dans la fraude fiscale, le prix politique à payer pour une attitude rigoureuse à l’égard des banques suisses était important», affirme l’historienne. Bref, difficile pour les locataires de l’Elysée ou de Matignon de vilipender une place financière qui héberge une partie des fortunes qui les soutiennent matériellement.
Affabulation? Le 20 juillet 1962, après un entretien avec Maurice Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères de Charles de Gaulle, l’ambassadeur suisse à Paris écrit ceci: «Les hauts fonctionnaires et même le personnel politique ressortissent à des milieux qui eux-mêmes utilisent cet état de fait (le secret bancaire suisse). Il est probablement peu d’hommes d’influents, issu d’un milieu moyen ou élevé, représentatifs pour les partis du centre ou de la droite (même du centre gauche), qui n’utilisent ce système de fait.»** Une lettre très confidentiellement adressée aux Affaires étrangères à Berne qui craignaient de nouvelles pressions contre le secret bancaire.
* «L’évasion fiscale: une longue tradition entre la Suisse et la France», de Janick Schaufelbuehl, dans L’Economie Politique, n° 46, 2010, 46-58. ** Ambassade de Suisse en France au Département politique fédéral, 20 juillet 1962, disponible en ligne: www.dodis.ch/30740.
avec Philippe Le Bé, © L’Hebdo, 8.7.2010 (source).

Sunday, July 4, 2010

Lyxor ETF Greece : Reprise haussière

Après avoir inscrit un sommet en octobre 2009 au-dessus des 8.50 EUR, le tracker Lyxor ETF GREECE a perdu la confiance des investisseurs et la tendance s'est retournée à la baisse. La moyenne mobile 50 jours a couvert l'ensemble de la chute des cours qui ont rejoint le point bas de mars 2009 matérialisé par le support à 3.89 EUR.
Anticipation :
Par la suite, un excès baissier sous ce niveau à prolongé la dynamique jusqu'aux 3.67 EUR correspondant désormais à un support majeur. Le rebond sur ce soutien a permis la réintégration du support à 3.89 EUR et s'accompagne désormais d'une divergence haussière de MACD. Ces éléments militent alors en faveur d'une reprise qui permettrait aux cours d'atteindre la résistance à 4.30 EUR avant de poursuivre leur ascension jusqu'aux 4.80 EUR. Ce scénario serait invalidé en cas de clôture sous 3.89 EUR.
Source : Analyse technique du Day By Day sur Boursier.com

Wednesday, June 30, 2010

La loi créant le statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) a été publiée au journal officiel

La loi créant le statut de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) a été publiée au journal officiel (JO) le 16 juin 2010 (lire l’Agefi Actifs n° 446, p. 4).
La décision du Conseil constitutionnel, ayant déclaré trois articles de la loi sur l’EIRL contraire à la Constitution (1), est également publiée le même jour au JO.
(1) Décision n° 2010-607 DC du 10 juin 2010
JO du 16 juin 2010
 Source : AGEFI Patrimoine ACTIFS

Monday, May 31, 2010

Un point sur l'Or

27/05/10 - Le cours de l'or cherche toujours à dépasser, non sans hésitation, la barre des 1.211/1.213 dollars. Lors du premier fixing de la journée sur le marché de Londres, l'once de 31,10 grammes de métal fin cotait 1.210,75 dollars (-1,25$ ou -0,10% par rapport à la veille au soir) et 987,159 euros (-2,07E et -0,21%).
On notera qu'entre les deux derniers fixings, l'eurodollar est passé de 1,220 à 1,2290, soit une appréciation de l'euro de 0,60% environ qui ne se reflète pas dans l'évolution du prix de l'or exprimé dans la monnaie unique européenne.
A la différence des jours précédents, rien de neuf n'est à signaler du côté de l'encours de métal de l'ETF aurifère SPDR Gold Shares. Il était la veille au soir de 1.237,63 tonnes, soit une hausse bien modeste de 310 kilos en une journée, alors qu'elle était de plus de 30 tonnes la veille. Ce produit financier permettant d'investir sur de l'or physique depuis la Bourse est considéré comme une jauge de l'appétit aurifère des investisseurs. Depuis quelques mois, la tendance à l'accumulation qui marquait le pas depuis juin 2009 est repartie de l'avant. Hier, elle a en revanche repris son souffle.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta relèvent la clôture intervenue hier au soir à 1.212 dollars sur le marché spot. Elle les conduit à relever leur opinion de 'baissière' à 'neutre' à court terme. La prochaine résistance commandant le chemin de la poursuite de la hausse est identifiée à 1.218, qui le cas échéant ouvrirait la voie à une hausse aux 1.249 dollars. Dans l'autre sens, le premier support se situe à 1.168 dollars.
On signalera que sur le marché spot, un point haut à 1.219 dollars a été brièvement tenu dans la matinée

Source : CercleFinance.com

Sunday, May 2, 2010

Un marché immobilier hésitant face au contexte économique

Une baisse des prix hétérogène en 2009 en Ile-de-France… 

Sur le marché de l’ancien, la valeur des appartements s’est dépréciée dans toute la capitale, à l’exception du premier arrondissement qui marque une hausse de 1,7 % à 8.210 euros/m². Au total, les notaires observent une baisse de 3,9 % à Paris. Mais le fléchissement des prix est loin d’être homogène. Ainsi, c’est dans le plus cher des arrondissements de la capitale, le 6e, que la chute se révèle la plus sévère, 10,3 %, alors qu’elle n’est que de 0,7 % et 0,9 % respectivement dans le 4e et le 3e. En repli de 4.7 % sur un an, la petite couronne fait également ressortir des dispersions géographiques : les Hauts-de-Seine signent la baisse la plus sévère, à -5,5 %, tandis que la Seine-Saint-Denis faiblit de 2,4 %. Enfin, les prix des maisons anciennes en grande couronne affichent un déclin de 6,8 %, les Yvelines et l’Essonne étant plus touchés que le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne.

Cependant, en Ile-de-France, le quatrième trimestre 2009 présente une croissance des prix de 1,1 % par rapport au troisième trimestre pour les appartements anciens. De même, pour les maisons anciennes, la baisse ne ressort plus qu’à 1 % en rythme annualisé, alors que sur un an, elle était de 7,5 %. En 2010, les notaires prévoient une évolution globale positive entre 0 et 5 %, un mouvement qui pourraient s’étendre peu à peu au reste de l’Hexagone, mais de manière hétérogène.

Source : Anne-Laure Declaye; AGEFI Patrimoine Actifs

Saturday, April 10, 2010

Balance commerciale de la Chine en déficit depuis mars : report de l'appréciation du Yuan ?


La balance commerciale chinoise est déficitaire de 7,24 milliards de dollars (5,36 milliards d'euros) en mars, une première depuis avril 2004, annonce l'Administration générale des douanes.
Les exportations chinoises ont augmenté de 24,3% sur un an en mars à 112,11 milliards de dollars, mais les importations ont bondi de 66,0% à 119,35 milliards sur la même période, précise l'agence, qui parle d'un phénomène ponctuel.
"Sur le long terme, la Chine restera un pays d'excédent commercial. Mais avec un plus fort accroissement des importations que des exportations, l'excédent pourrait baisser", a dit le responsables des statistiques de l'administration, Zheng Yuesheng, à la télévision officielle.
Les économistes avaient anticipé un déficit commercial exceptionnel mais tablaient sur un montant de 390 millions de dollars, avec une hausse des exportations de 27,0% sur un an et de 59,0% pour les importations.
L'excédent commercial que la Chine enregistrait depuis six ans sans interruption s'est réduit au cours des quatre derniers mois. Les importations ont été soutenues par une forte demande intérieure, tandis que les exportations ont subi la lenteur de la reprise mondiale.
Ce déficit ne semble pas susceptible d'alarmer la Chine, comme en témoignait fin mars les déclarations du Premier ministre Wen Jiabao, se disant "content" de ces chiffres. Il évoquait alors un déficit autour de huit milliards de dollars.
Cette balance déficitaire pourrait fournir à Pékin un argument pour reporter le débat sur l'appréciation du yuan, que les Etats-Unis et des pays européens jugent sous-évalué de façon artificielle, jusqu'à 40% en deçà de sa valeur réelle selon certains élus du Congrès américain.
Sur une base mensuelle, les exportations ont crû de 18,6% par rapport à février et les importations de 37,3% sur cette même période.
Sources : Alan Wheatley et Zhou Xin, Grégory Blachier pour le service français

Monday, March 29, 2010

Is there life after leverage for private equity?

These funds face a credit-constrained world; they must adapt to thrive.The global financial system is struggling to work its way out of disaster: banks are flat on their backs, equity markets have plummeted, and a business culture built on leveraged portfolios has come unhinged. The future of private equity is one of the more intriguing questions for corporate finance and corporate governance alike.

It may seem hard to be sanguine about the sector’s long-term prospects. With returns under pressure, private-equity firms will struggle to perform. The megabuyouts (deals valued at more than €5 billion) that absorbed so much of the sector’s capital since 2004 are nowhere to be found. Some limited partners—in particular, sovereign-wealth funds—have shown a willingness to bypass private-equity firms and strike out on their own. With an estimated $470 billion in committed but unused funds, the sector faces an enormous challenge just finding ways to invest. Finally, its portfolio companies, with their high debt levels, may become financially distressed and default in the event of only small downturns in sales and EBITDA. Recent bankruptcies of several private equity–backed companies hint at how dark the future may be.

Source : Corporate Finance Practice

Saturday, March 27, 2010

Investir sur l'or ?


Pourquoi l'or atteint-il aujourd'hui des records ?

Il existe plusieurs éléments d’explication au prix actuel de l’or – la baisse de l’offre minière, la demande de bijoux, les achats d’or par les Banques Centrales et la forte demande d’investissement. Ce sont tous des facteurs de soutien potentiels au prix de l’or. Toutefois, au cours des derniers mois, le principal moteur de croissance du prix de l’or a été la demande des investisseurs, ces derniers ayant recherché un actif qui leur offre une protection contre l’inflation et contre la faiblesse du dollar US.

Est-ce le moment de vendre ses actifs aurifères ?

Bien que l’or ait connu récemment une ruée importante de la part des investisseurs, les fondamentaux à long terme sont positifs pour l’or et les actions aurifères restent un investissement intéressant. La baisse de l’offre minière, la solide demande d’investissement et le potentiel de baisse des ventes nettes des Banques Centrales soutiendront les prix. Les actions aurifères semblent désormais avoir un effet de levier sur le prix du lingot, c’est-à-dire que si le prix de l’or augmente de 1%, les flux de trésorerie/bénéfices de l’entreprise augmenteront de plus de 1%. En effet comme une partie de leurs coûts sont fixes, leurs bénéfices sont par conséquent positivement impactés par les changements de leurs revenus (le prix de l’or).

Thursday, February 25, 2010

Les « trackers » ont drainé plus de 300 milliards de dollars et passé la barre des 1.000 milliards d'encours au niveau mondial.

En pleine tempête financière, l’industrie des ETF (exchange traded funds) a su s’en tirer avec les honneurs. A fin décembre 2009, l’encours mondial sur les trackers dépassait la barre des 1.000 milliards de dollars à 1.032 milliards précisément, d’après les données de BlackRock ( Barclays Global Investors jusqu'au 1er décembre dernier). En 2009, partout dans le monde, ces OPCVM cotés ont collecté plus de 300 milliards de dollars, les encours progressant de 45 %. Des tendances qui se vérifient tant aux Etats-Unis qu’en Europe. L’industrie américaine a vu ses encours grimper à 705 milliards de dollars (+42 %), tandis que le marché européen progressait de 57 % à 223,5 milliards de dollars (161 milliards d'euros). « Pendant la crise, particuliers comme institutionnels se sont massivement orientés vers des produits transparents, à valorisation instantanée et… paradoxalement indiciels », rappelle Danièle Thomé-Adet, responsable du développement des ETF et fonds indiciels d’EasyETF ( BNP Paribas). Peu convaincus de la capacité des gérants d’actifs à offrir de la surperformance en plein marasme financier, les investisseurs ont choisi de se replier vers des produits indiciels, moins coûteux en termes de frais de gestion.

Source : Agefi Asset Managment

Tuesday, February 16, 2010

Les hedge funds au cœur de la crise grecque

Ils sont accusés de spéculer sur une baisse des cours des emprunts d'État grecs, espagnols ou portugais. S'ils n'ont pas retrouvé leur puissance d'antan, amoindrie par la crise financière, ils jouent toujours les trublions sur les marchés :

Les hedge funds se retrouvent de nouveau au banc des accusés. Depuis quelques jours, ces fonds spéculatifs sont jugés coupables d'accélérer la chute des cours des obligations d'État grecques, espagnoles ou portugaises, au risque d'aggraver la situation de ces pays. Ce week-end, le président de l'AMF (Autorité des marchés financiers), Jean-Pierre Jouyet, a même incité les gouvernements européens à surveiller leurs déclarations «pour ne pas faire le jeu des hedge funds».

«En réalité, cela fait plus de six mois déjà que les hedge funds ont pris des positions sur les obligations grecques, car ils avaient bien compris qu'il n'était pas normal que les emprunts d'État grecs et allemands affichent les mêmes taux d'intérêt, alors que la situation financière de ces pays est très différente», explique Laurent Dupeyron, président du groupe Olympia. Rien de surprenant : le métier des hedge funds consiste précisément à détecter les aberrations de marché, et à parier sur le retour à la normale, puisque souvent, ces situations irrationnelles n'ont qu'un temps.

Source : Le Figaro, Anne Bodescot

Saturday, January 30, 2010

AMUNDI, futur leader européen de l'asset management ?


Crédit Agricole S.A. et Société Générale ont créé Amundi le 31 décembre 2009.

· Ayant reçu l’ensemble des autorisations réglementaires pour la constitution de leur pôle commun de gestion d’actifs, Crédit Agricole S.A. et Société Générale annoncent la création d’Amundi le 31 décembre 2009 et son lancement opérationnel le 1er janvier.
· Le Conseil d’Administration de Crédit Agricole Asset Management Group (CAAM Group) s’est réuni ce jour pour :
- d’une part arrêter la gouvernance du nouvel ensemble
· Georges Pauget, directeur général de Crédit Agricole S.A, assure la présidence du Conseil d’Administration.
· Séverin Cabannes, Directeur général délégué de Société Générale, est nommé Vice-Président du Conseil d’Administration.
· Yves Perrier, Directeur du métier Gestion d’Actifs et services aux institutionnels de Crédit Agricole S.A. et PDG de CAAM Group, est nommé Directeur général.
Le Conseil d’Administration est composé de 15 Membres, 2/3 étant désignés par le groupe Crédit Agricole et 1/3 par Société Générale.
- d’autre part décider la création d’Amundi Group le 31 décembre 2009. A l’issue des opérations d’apports effectuées à cette date, le capital d’Amundi Group sera détenu, comme prévu, à hauteur de 75% par Crédit Agricole S.A. et à 25% par Société Générale.
· Avec plus de 650 milliards d’euros d’actifs sous gestion2, Amundi figurera à la 3ème place en Europe3 et au 8ème rang mondial4. Bénéficiant du soutien de deux groupes bancaires puissants, elle développera une stratégie selon 2 axes :

- fournir des solutions d’épargne pour les réseaux des groupes Crédit Agricole et Société Générale en France et à l’étranger. Fort de plus de 50 millions de clients particuliers, le nouvel ensemble sera leader dans ce domaine et pourra accueillir d’autres partenaires sur sa plateforme ;
- être un gestionnaire d’actifs proposant une offre performante aux clients institutionnels.

La nouvelle société bénéficiera d’expertises reconnues : elle se situera au 1er rang mondial en Euro fixed income, au 1er rang européen sur les fonds garantis, et disposera de positions solides tant dans les gestions actions (européennes, japonaises et émergentes) qu’en produits de performance absolue. Elle bénéficiera d’une couverture commerciale étendue dans plus de 30 pays.

1.Notamment de l’Autorité des Marchés Financiers, du Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’Investissement et de la Commission européenne
2. Données pro-forma périmètre Amundi au 30 septembre 2009
3. Selon le classement IPE Top 400 publié en juillet 2009, données au 31 décembre 2008
4. Selon le classement GI 100 publié en septembre 2008, données à juin 2008
5. Selon Lipper - fonds commercialisés en Europe, périmètre CAAM+SGAM (hors Lyxor) - septembre 2009

Wednesday, January 13, 2010

Le Nikkei rechute, l'explication en Chine


La Bourse de Tokyo a reculé de 1,32% ce mercredi matin en clôture, à 10.735 pts sur le Nikkei, dans le sillage de Wall Street et après de nouveaux signes de resserrement du crédit en Chine... Le pétrole a continué sa glissade en Asie, repassant sous les 80$ le baril de brut léger américain, tandis que le cours du cuivre, de l'aluminium et du maïs cèdent aussi du terrain.
L'annonce par la banque centrale de Chine d'une hausse du taux de réserves obligatoires pour les grandes, ainsi que la tension du taux d'intérêt observé sur les bons du Trésor à un an, fait craindre aux investisseurs un ralentissement de la croissance chinoise, qui se répercuterait dans la région. Les mesures prises par Pékin ont pour but d'éviter une surchauffe due au 'crédit facile' et la formation de bulles spéculatives en Bourse et dans l'immobilier.
Du côté des valeurs, Japan Airlines a plongé de plus de 80%, à environ 7 yens, le dépôt de bilan de la compagnie aérienne paraissant désormais inévitable et imminent, selon la presse nipponne... Sur les devises, le yen a terminé à 90 unités face au dollar entre banques.

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