Monday, May 31, 2010

Un point sur l'Or

27/05/10 - Le cours de l'or cherche toujours à dépasser, non sans hésitation, la barre des 1.211/1.213 dollars. Lors du premier fixing de la journée sur le marché de Londres, l'once de 31,10 grammes de métal fin cotait 1.210,75 dollars (-1,25$ ou -0,10% par rapport à la veille au soir) et 987,159 euros (-2,07E et -0,21%).
On notera qu'entre les deux derniers fixings, l'eurodollar est passé de 1,220 à 1,2290, soit une appréciation de l'euro de 0,60% environ qui ne se reflète pas dans l'évolution du prix de l'or exprimé dans la monnaie unique européenne.
A la différence des jours précédents, rien de neuf n'est à signaler du côté de l'encours de métal de l'ETF aurifère SPDR Gold Shares. Il était la veille au soir de 1.237,63 tonnes, soit une hausse bien modeste de 310 kilos en une journée, alors qu'elle était de plus de 30 tonnes la veille. Ce produit financier permettant d'investir sur de l'or physique depuis la Bourse est considéré comme une jauge de l'appétit aurifère des investisseurs. Depuis quelques mois, la tendance à l'accumulation qui marquait le pas depuis juin 2009 est repartie de l'avant. Hier, elle a en revanche repris son souffle.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta relèvent la clôture intervenue hier au soir à 1.212 dollars sur le marché spot. Elle les conduit à relever leur opinion de 'baissière' à 'neutre' à court terme. La prochaine résistance commandant le chemin de la poursuite de la hausse est identifiée à 1.218, qui le cas échéant ouvrirait la voie à une hausse aux 1.249 dollars. Dans l'autre sens, le premier support se situe à 1.168 dollars.
On signalera que sur le marché spot, un point haut à 1.219 dollars a été brièvement tenu dans la matinée

Source : CercleFinance.com

Sunday, May 2, 2010

Un marché immobilier hésitant face au contexte économique

Une baisse des prix hétérogène en 2009 en Ile-de-France… 

Sur le marché de l’ancien, la valeur des appartements s’est dépréciée dans toute la capitale, à l’exception du premier arrondissement qui marque une hausse de 1,7 % à 8.210 euros/m². Au total, les notaires observent une baisse de 3,9 % à Paris. Mais le fléchissement des prix est loin d’être homogène. Ainsi, c’est dans le plus cher des arrondissements de la capitale, le 6e, que la chute se révèle la plus sévère, 10,3 %, alors qu’elle n’est que de 0,7 % et 0,9 % respectivement dans le 4e et le 3e. En repli de 4.7 % sur un an, la petite couronne fait également ressortir des dispersions géographiques : les Hauts-de-Seine signent la baisse la plus sévère, à -5,5 %, tandis que la Seine-Saint-Denis faiblit de 2,4 %. Enfin, les prix des maisons anciennes en grande couronne affichent un déclin de 6,8 %, les Yvelines et l’Essonne étant plus touchés que le Val-d’Oise et la Seine-et-Marne.

Cependant, en Ile-de-France, le quatrième trimestre 2009 présente une croissance des prix de 1,1 % par rapport au troisième trimestre pour les appartements anciens. De même, pour les maisons anciennes, la baisse ne ressort plus qu’à 1 % en rythme annualisé, alors que sur un an, elle était de 7,5 %. En 2010, les notaires prévoient une évolution globale positive entre 0 et 5 %, un mouvement qui pourraient s’étendre peu à peu au reste de l’Hexagone, mais de manière hétérogène.

Source : Anne-Laure Declaye; AGEFI Patrimoine Actifs