Friday, August 20, 2010

Faible impact de Bâle III sur la croissance


Un délai d’adaptation plus long peut atténuer les effets négatifs des exigences renforcées.


Le Comité de Bâle veut lui-même faire face aux reproches d'entraver la croissance par des exigences réglementaires excessives. Le besoin des banques d'améliorer leur couverture en capital propre a contribué au blocage des liquidités à priori destinées à la relance des investissements par les entreprises grâce à des conditions de prêt bancaires favorables. Le rapport intermédiaire du groupe d'étude sur les effets macroéconomiques de Bâle III arrive toutefois à la conclusion que l'impact du renforcement des exigences en capital et en liquidités sur l'évolution du PIB reste modeste. Tout en admettant qu'un délai d'adaptation trop court aurait en effet pour conséquence de restreindre à nouveau l'approvisionnement de crédits. «Une période de transition plus longue peut atténuer l'impact de manière substantielle, permettant aux banques de s'adapter en retenant du bénéfice, en émettant des actions, en changeant la structure de leurs passifs etc.», note le rapport publié hier. Il réitère aussi la conviction profonde qu'une capitalisation plus solide des banques «peut renforcer la confiance dans la stabilité à long terme du système financier»
                                                                                               Source : www.agefi.com