En pleine tempête financière, l’industrie des ETF (exchange traded funds) a su s’en tirer avec les honneurs. A fin décembre 2009, l’encours mondial sur les trackers dépassait la barre des 1.000 milliards de dollars à 1.032 milliards précisément, d’après les données de BlackRock ( Barclays Global Investors jusqu'au 1er décembre dernier). En 2009, partout dans le monde, ces OPCVM cotés ont collecté plus de 300 milliards de dollars, les encours progressant de 45 %. Des tendances qui se vérifient tant aux Etats-Unis qu’en Europe. L’industrie américaine a vu ses encours grimper à 705 milliards de dollars (+42 %), tandis que le marché européen progressait de 57 % à 223,5 milliards de dollars (161 milliards d'euros). « Pendant la crise, particuliers comme institutionnels se sont massivement orientés vers des produits transparents, à valorisation instantanée et… paradoxalement indiciels », rappelle Danièle Thomé-Adet, responsable du développement des ETF et fonds indiciels d’EasyETF ( BNP Paribas). Peu convaincus de la capacité des gérants d’actifs à offrir de la surperformance en plein marasme financier, les investisseurs ont choisi de se replier vers des produits indiciels, moins coûteux en termes de frais de gestion.
Source : Agefi Asset Managment