Thursday, February 25, 2010

Les « trackers » ont drainé plus de 300 milliards de dollars et passé la barre des 1.000 milliards d'encours au niveau mondial.

En pleine tempête financière, l’industrie des ETF (exchange traded funds) a su s’en tirer avec les honneurs. A fin décembre 2009, l’encours mondial sur les trackers dépassait la barre des 1.000 milliards de dollars à 1.032 milliards précisément, d’après les données de BlackRock ( Barclays Global Investors jusqu'au 1er décembre dernier). En 2009, partout dans le monde, ces OPCVM cotés ont collecté plus de 300 milliards de dollars, les encours progressant de 45 %. Des tendances qui se vérifient tant aux Etats-Unis qu’en Europe. L’industrie américaine a vu ses encours grimper à 705 milliards de dollars (+42 %), tandis que le marché européen progressait de 57 % à 223,5 milliards de dollars (161 milliards d'euros). « Pendant la crise, particuliers comme institutionnels se sont massivement orientés vers des produits transparents, à valorisation instantanée et… paradoxalement indiciels », rappelle Danièle Thomé-Adet, responsable du développement des ETF et fonds indiciels d’EasyETF ( BNP Paribas). Peu convaincus de la capacité des gérants d’actifs à offrir de la surperformance en plein marasme financier, les investisseurs ont choisi de se replier vers des produits indiciels, moins coûteux en termes de frais de gestion.

Source : Agefi Asset Managment

Tuesday, February 16, 2010

Les hedge funds au cœur de la crise grecque

Ils sont accusés de spéculer sur une baisse des cours des emprunts d'État grecs, espagnols ou portugais. S'ils n'ont pas retrouvé leur puissance d'antan, amoindrie par la crise financière, ils jouent toujours les trublions sur les marchés :

Les hedge funds se retrouvent de nouveau au banc des accusés. Depuis quelques jours, ces fonds spéculatifs sont jugés coupables d'accélérer la chute des cours des obligations d'État grecques, espagnoles ou portugaises, au risque d'aggraver la situation de ces pays. Ce week-end, le président de l'AMF (Autorité des marchés financiers), Jean-Pierre Jouyet, a même incité les gouvernements européens à surveiller leurs déclarations «pour ne pas faire le jeu des hedge funds».

«En réalité, cela fait plus de six mois déjà que les hedge funds ont pris des positions sur les obligations grecques, car ils avaient bien compris qu'il n'était pas normal que les emprunts d'État grecs et allemands affichent les mêmes taux d'intérêt, alors que la situation financière de ces pays est très différente», explique Laurent Dupeyron, président du groupe Olympia. Rien de surprenant : le métier des hedge funds consiste précisément à détecter les aberrations de marché, et à parier sur le retour à la normale, puisque souvent, ces situations irrationnelles n'ont qu'un temps.

Source : Le Figaro, Anne Bodescot